Les meilleures plateformes d'entreprises à vendre en France

September 7, 2025
5 min read
Alexandre GONET
Spécialiste du Deal Sourcing

Introduction

Chaque année en France, plusieurs dizaines de milliers d’entreprises changent de mains. Rien qu’en 2020, l'Observatoire BPCE comptait près de 30 000 transmissions d’entreprises (TPE employeuses, PME et ETI).

Mais malgré ce volume important, la majorité des opportunités de reprise ne sont pas visibles publiquement : environ 70 % des transmissions se réalisent sur le “marché caché”, sans publication d’annonce en ligne selon la CCI Île-de-France.

Pour un repreneur, un investisseur ou un dirigeant en quête d'entreprises à vendre, cette réalité pose un vrai défi : comment identifier les bonnes opportunités, et surtout, où les trouver ? Entre les plateformes spécialisées ouvertes au public (Fusacq, CessionPME, Alvo…), les portails institutionnels propriétaires (CCI, experts-comptables, banques) et les agrégateurs nationaux (comme la BPI), le paysage est éclaté et difficile à lire.

Dans cet article, nous proposons de cartographier les différents canaux où apparaissent les entreprises à vendre en France : du parcours initial du cédant jusqu’aux plateformes les plus connues, en passant par les réseaux privés. Vous y trouverez également un TOP 5 des meilleures plateformes, accompagné de chiffres clés récents, pour mieux comprendre où se situent réellement les opportunités de reprise.

Comprendre le parcours d’une entreprise mise en vente en ligne

Avant d’arriver sur une plateforme publique affichant des entreprises à vendre, un projet de cession suit généralement plusieurs étapes successives. Comprendre ce cheminement est essentiel pour distinguer les opportunités visibles de celles qui restent confidentielles.

Le cédant (le point de départ)

Tout commence par la décision d’un dirigeant de céder son entreprise. Dans la majorité des cas, il ne gère pas seul ce processus complexe : valorisation, confidentialité, recherche de repreneurs…

Les intermédiaires (le relais incontournable)

Le plus souvent, le cédant s’appuie sur un expert-comptable, un avocat, une banque ou un cabinet spécialisé en M&A. Ces acteurs préparent le dossier et définissent la stratégie de diffusion : publication publique ou mise en relation confidentielle.

Les réseaux propriétaires (ou fermés)

Certains acteurs disposent de leur propre plateforme interne. C’est le cas par exemple de la plateforme E-Ris du Crédit Agricole, ou encore de la Plateforme Reprise de l’Ordre des Experts-Comptables. L’accès est souvent réservé aux membres ou aux clients, garantissant un niveau de sérieux plus élevé.

Les plateformes publiques spécialisées

Lorsqu’une annonce est diffusée plus largement, elle apparaît sur des sites généralistes comme Fusacq ou CessionPME par exemple. Ces plateformes permettent d’accéder facilement à des centaines d’entreprises à vendre, mais mélangent souvent des opportunités très différentes (TPE, PME, start-up, commerces…).

Le parcours d’une entreprise en vente ressemble à un entonnoir. Beaucoup de projets restent confidentiels et ne dépassent pas les réseaux privés ou propriétaires. Seule une minorité aboutit sur les plateformes grand public et les agrégateurs nationaux.

Les différentes catégories de plateformes d’entreprises à vendre

Toutes les annonces d’entreprises à vendre ne se retrouvent pas au même endroit ni sous le même format. On peut distinguer deux grandes catégories de plateformes, chacune ayant ses propres caractéristiques et son niveau d’ouverture :

Les plateformes propriétaires (ou exclusives)

Ce sont les portails gérés directement par un acteur unique, qui contrôle entièrement les annonces publiées. Il peut s’agir :

  • d’organismes institutionnels (ex. : Transentreprise pour les CCI et CMA),
  • de réseaux bancaires (ex. : E-Ris du Crédit Agricole),
  • ou encore de professions réglementées (ex. : Plateforme Reprise des experts-comptables).
  • Ces plateformes offrent généralement des annonces plus filtrées et sérieuses, mais avec un volume limité et un accès parfois restreint.

Les plateformes multi-annonceurs (ou marketplaces de cession)

Ici, plusieurs annonceurs (cabinets, cédants, conseillers) peuvent publier leurs offres, ce qui génère un volume d’annonces beaucoup plus important. On y retrouve les sites les plus connus du marché : Fusacq, CessionPME, ou encore la BPI – Bourse des Opportunités, qui centralise des annonces de plusieurs sources (CCI, Transentreprise, Fusacq…).

L’avantage est la visibilité et la diversité des opportunités ; l’inconvénient est une hétérogénéité des annonces (secteurs variés, tailles très différentes, parfois manque de qualification).

Panorama des plateformes de vente d'entreprises

Les 5 meilleurs sites d’entreprises à vendre accessibles gratuitement

1. Bourse de la Transmission (Bpifrance)

La Bourse de la Transmission de Bpifrance est l’agrégateur national le plus connu. Elle centralise des annonces issues de plusieurs partenaires comme Fusacq, Transentreprise ou encore les CCI.

  • Points forts : visibilité nationale, accès gratuit, variété des profils d’entreprises à vendre.
  • Limites : la plateforme n’est pas exhaustive (tous les intermédiaires ne publient pas leurs annonces) et certaines offres peuvent manquer de détails.

2. Fusacq

Fusacq est la plateforme spécialisée la plus reconnue en France. Elle propose plus de 2 000 sociétés à reprendre, avec environ 300 nouvelles annonces chaque mois.

  • Points forts : grande notoriété, volume important, diversité (TPE, PME, ETI, start-ups), espace de veille active.
  • Limites : accès payant pour consulter le détail de certaines annonces, annonces très hétérogènes en termes de qualité.

3. CessionPME

CessionPME se positionne comme une place de marché très large, couvrant aussi bien la cession de fonds de commerce, d’immobilier professionnel que d’entreprises.

  • Points forts : très grand nombre d’annonces en ligne, visibilité importante (grand public, repreneurs, investisseurs).
  • Limites : forte proportion de TPE et commerces de proximité, ce qui rend parfois la recherche PME plus fastidieuse.

4. Transentreprise

Portée par le réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) et des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA), Transentreprise est une référence multirégionale incontournable.

  • Points forts : ancrage local, qualité du suivi, utilité pour les PME régionales et les repreneurs individuels.
  • Limites : ciblage principalement sur les petites PME (< 3 M€ de CA), couverture variable selon les territoires.

5. CRA (Cédants et Repreneurs d’Affaires)

Le CRA est une association nationale dédiée à la mise en relation entre cédants et repreneurs. L’accès se fait via une adhésion payante, ce qui garantit un niveau de sérieux plus élevé. Le CRA revendique plus de 1 800 repreneurs adhérents actifs et 200 à 300 opérations réussies par an.

  • Points forts : annonces filtrées, accompagnement, réseau de repreneurs motivés.
  • Limites : accès payant, volume plus restreint que sur les plateformes généralistes.

L’autre face du marché de la transmission : les “off-market”

Si les plateformes en ligne permettent d’accéder à un grand nombre d’entreprises à vendre, elles ne reflètent pourtant qu’une partie de la réalité. Selon la CCI Paris Île-de-France , près de 70 % des transmissions se font sur le marché caché, sans publication d’annonce publique.

Ce marché dit « off-market » recouvre plusieurs situations :

  • les cessions intra-familiales (transmission à un enfant ou un proche),
  • les reprises internes (par un salarié ou un associé),
  • mais aussi les opérations confiées exclusivement à un intermédiaire (cabinet M&A, banque, expert-comptable) qui active son réseau privé sans jamais diffuser l’annonce publiquement.

Pour un repreneur, un acquéreur stratégique ou un investisseur, cela signifie que la majorité des opportunités les plus qualitatives ne seront jamais visibles sur Fusacq, Transentreprise ou la BPI. Elles circulent uniquement dans des réseaux fermés, accessibles aux acteurs capables d’identifier, d’approcher et de qualifier les bonnes cibles.

C’est précisément sur ce terrain que se joue la différence entre une recherche opportuniste et une démarche stratégique.

L’expertise d’Acquitys : aller au-delà des plateformes

Chez Acquitys, nous savons que les meilleures opportunités ne se trouvent pas sur les plateformes visibles. Notre rôle est d’ouvrir à nos clients l’accès au marché caché, là où circulent la majorité des transmissions réellement stratégiques.

Nous allons même au-delà de ce marché off-market classique :

  • En identifiant et en approchant directement des dirigeants qui envisagent une cession mais qui ne sont pas encore accompagnés par un intermédiaire,
  • En détectant des signaux faibles de réflexion (projets de retraite, recherche de partenaires, réorientation stratégique…),
  • En créant un lien de confiance précoce avec ces dirigeants, avant que leur entreprise n’apparaisse dans un processus concurrentiel public.

Cette démarche proactive permet à nos clients – dirigeants d’entreprises et les équipes d’investissement – d’accéder à des opportunités exclusives, confidentielles et différenciantes, bien avant leurs concurrents.

En résumé, là où les plateformes s’arrêtent, Acquitys ouvre la voie vers des cibles invisibles mais à très fort potentiel, en toute confidentialité pour des projets de croissance externe qui font sens.

Découvrez nos solutions pour les dirigeants d’entreprises et les fonds d’investissement.

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